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Ca va mieux en le disant !
1 février 2011

2012 EST DEJA DANS TOUTES LES TETES

"Maurice Szafran - Marianne | Mardi 1 Février 2011

Maurice Szafran commente les débats de Grenoble sur «

la République

pour tous », organisés par Libération et Marianne. L'élection présidentielle est dans les esprits de tous les Français, rencontrés à Grenoble. Tous expriment une inquiétude envers le PS.

A l'initiative de Libération et de Marianne, plus de 20.000 (!) citoyens se sont réunis à Grenoble pour débattre de «

la République

pour tous ». Impressionnante mobilisation ; richesse des débats ; qualité de l'écoute et du questionnement ; mise à bas de cette idée fausse véhiculée par les censeurs de tout poil selon laquelle les Français seraient désormais dépourvus d'esprit civique. Au contraire, la passion et le besoin de débats les taraudent. Une nouvelle fois, les États Généraux de Grenoble en ont fourni une preuve éclatante.

Qu'on m’autorise alors trois remarques après ces trois journées passées à Grenoble, après avoir écouté non pas seulement les intervenants, mais aussi, mais surtout, quelques-uns de ceux qui ont rempli les salles, qui ont posé des questions pertinentes, qui ont su rappeler à quel point le débat républicain et démocratique est indispensable.

1.

LA PASSION TUNISIENNE.

Le débat entre l'historien Benjamin Stora et le philosophe Abdelwahab Medeb fut passionnant, d'une haute tenue. L'exemplarité tunisienne ? Le danger islamiste ? La capacité du monde arabe à se démocratiser ? Interrogations cruciales, cela va de soi. Mais l'essentiel, ce fut la salle, l'émotion de la salle, ce silence si particulier à l'écoute de Stora et Medeb, la preuve tangible, émouvante, que la révolution tunisienne provoque un écho considérable parmi les Français, qu'ils se retrouvent dans cette révolte démocratique, qu'ils ne pardonneront pas à Nicolas Sarkozy et à son ministre des Affaires étrangères, Michelle Alliot-Marie, d'avoir fait preuve de tant de vulgarité politique aux instants décisifs.

2. L'ARGENT ET

LA QUESTION SOCIALE.

Quel que soit le débat, quel que soit le sujet, quel que soit le contexte, la question sociale, le rapport de la société à l'argent revenaient inlassablement. Sans même d'ailleurs que soit prononcé le nom de ... Nicolas Sarkozy. Une indication capitale pour les candidats à l'élection présidentielle, y compris l'actuel chef de l'État.

3. L'ÉLECTION PRESIDENTIELLE. Tout le monde y pense. Tout le monde en parle. Une fois encore, responsables politiques et commentateurs s'égarent : l'élection présidentielle, ce n'est pas dans quinze mois, c'est aujourd’hui, c'est demain pour les Français rencontrés à Grenoble. Ils expriment sans détour une immense inquiétude envers le PS, ses primaires, ses batailles d'ego et d'appareil. Une question revient sans cesse, toujours la même: la machine à perdre s'est-elle une fois encore mise en branle ?
C'est précisément pour cela que Dominique Strauss-Kahn ne pourra pas faire attendre les Français trop longtemps. Ils veulent savoir, ils veulent comprendre le chemin qu'on entend leur faire emprunter pour vaincre Nicolas Sarkozy. C'est une des leçons de Grenoble. L'entourage de DSK était présent... "


P1130006

 

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