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Ca va mieux en le disant !

17 septembre 2013

FIN DU BLOG

 

Ce blog est parvenu au bout de son chemin. Terminus. Je remercie très sincèrement mes fidèles lecteurs, ce fut un réel plaisir de le faire vivre.

Il est des évènements qui bouleversent, incitent à remise en question, à voir plus loin, ailleurs, autrement. La perte brutale d'un être cher est de ceux là. « Tu sais quand on est tellement triste on aime les couchers de soleil » dit Le Petit Prince.

Je ne vais pas m'apesantir sur notre immense peine, je remercie simplement celles et ceux qui ces derniers jours nous ont fait parvenir un message d'amitié et de réconfort, ils se reconnaitront.

L'exercice du blog, non dépourvu de narcissisme, est exigeant, il prend du temps. Un temps précieux. Le Petit Prince encore : « Les hommes, ils s'enfournent dans les rapides mais ils ne savent pas ce qu'ils cherchent. Alors ils s'agitent et tournent en rond ».

Alors voilà. Mektoub et portez vous bien !

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7 septembre 2013

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7 septembre 2013

SYRIE : LA TENTATION DE L'ISOLATIONNISME

ALAIN DUHAMEL sur liberation.fr

"La question de l’éventuelle intervention militaire française en Syrie emprunte des chemins étranges. On débat aigrement sur le point de savoir si le Parlement doit voter ou non sur l’engagement de forces françaises à l’étranger. La Constitution est pourtant limpide là-dessus : le gouvernement doit informer le Parlement, il peut organiser un débat mais celui-ci n’est suivi d’aucun vote. C’est ce que prévoit explicitement l’article 35 de la Constitution.
Dans notre système présidentiel, le pouvoir militaire appartient au chef de l’Etat. Celui-ci a la faculté de tourner la procédure en faisant poser la question de confiance par le Premier ministre. C’est ce que fit Michel Rocard en 1991 à la demande de François Mitterrand, au moment de la première guerre contre Saddam Hussein. C’est aussi le seul exemple sous la Ve République. Y recourir, c’est soit solenniser un consensus national pour renforcer la position présidentielle (cas de 1991), soit renoncer de fait à une prérogative constitutionnelle essentielle du chef de l’Etat, ce qui serait le cas si François Hollande y recourait à son tour. Si François Hollande choisit de le faire voter, il abandonne délibérément l’un de ses principaux pouvoirs. C’est son droit. Ce serait cependant une évolution en profondeur des institutions, une déprésidentialisation, une reparlementarisation. Le paradoxe est qu’en réclamant bruyamment ce vote, les parlementaires UMP tournent le dos à la Constitution gaullienne dont ils sont en théorie les héritiers. L’explication est malheureusement simple : guérilla politicienne prosaïque. Et évitement du sujet de fond.
Car la question centrale posée par une éventuelle intervention militaire en Syrie (à travers le lancement de missiles de croisière) n’est évidemment pas constitutionnelle mais diplomatique et militaire. Ce qui est en cause, ce ne sont pas les procédures parlementaires mais le rôle et la place de la France sur l’échiquier international, son rang et sa vocation. Là, le débat est substantiel et fort révélateur du climat actuel. Plutôt que de torturer le malheureux article 35, il faut s’interroger sur la légitimité et les ressorts d’un nouvel engagement militaire français au Moyen-Orient.
On en connaît tous les risques : les Français y sont hostiles, les parlementaires y sont réticents. La France est isolée comme jamais au sein de l’Union européenne. Ni les Italiens, ni les Espagnols, ni les Allemands - Angela Merkel est très claire là-dessus - ni maintenant les Britanniques après le vote négatif de la Chambre des communes, ne veulent en entendre parler.
Tout le monde déplore et condamne la barbarie de l’emploi des armes chimiques par Bachar al-Assad, personne ne doute de sa culpabilité, mais aucun autre gouvernement européen que le nôtre ne se sent investi de la mission jupitérienne de punir le coupable pour le dissuader de récidiver. Sur le Vieux Continent, seule la France se prend pour Thémis. Aux Nations unies, il n’y a aucune chance que le Conseil de sécurité lui offre un feu vert.
Sa position n’a pourtant rien de ridicule. Elle est plus morale que politique, dit-on souvent. Si la morale consiste à faire respecter les principes fondamentaux du droit international, à s’associer à la sanction de crimes contre l’humanité, à interdire le recours aux armes chimiques dont l’emploi est formellement prohibé et dont les effets sont atroces, ce n’est pas de la mauvaise politique. Le lancement de missiles de croisière est-il le moyen le plus efficace ? On peut évidemment en discuter. Encore faut-il avoir l’honnêteté de reconnaître que renoncer à des sanctions spécifiques relève au fond de l’isolationnisme et que là se cristallise le climat actuel.
Sous François Mitterrand, la France se battait pour la reconnaissance du droit d’ingérence. Sous des majorités de droite, elle s’engageait pour introduire le principe de la protection des populations civiles. Aujourd’hui, c’est la grande dérobade. Aux Etats-Unis, l’isolationnisme redevient la tentation permanente. En Europe, elle triomphe déjà. En France, elle gagne de plus en plus : extrême gauche par pacifisme, extrême droite par nationalisme, droite par électoralisme, gauche par anxiété, à l’heure de la crise économique, personne ne veut courir le risque d’aventures extérieures. Comment ne pas rapprocher ce repli général du délitement de la Société des nations dans les années 30 ? Là aussi, la crise, le chômage, la souffrance sociale ont provoqué un abandon des principes, un affaissement moral.
Isolationnisme, populisme, extrémisme, démagogie, protectionnisme, nationalisme ont convergé inexorablement. On connaît la suite. C’est de nouveau ce qui s’esquisse dans l’Europe du XXIe siècle, au moment où la France apparaît si tentée de rentrer dans le rang."

4 septembre 2013

CHRISTOPHE TESTAS CANDIDAT A LA MAIRIE DE CASTRES

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3 septembre 2013

COMPRENDRE LA REFORME DES RETRAITES

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Pour une meilleure lecture cliquez sur le texte

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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3 août 2013

BONNES VACANCES A TOUTES ET TOUS

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"Ca va mieux en le disant reprend en septembre"

3 août 2013

JOSEPH SEVERAC A 100 ANS. IL A ADHERE AU PARTI SOCIALISTE EN 1930.

Article paru dans La Dépêche du 3 août - proposs recueilli par SB

"Joseph Sévérac, l’une des figures de la vie castraise, fête ses 100 ans dimanche. Ancien instituteur à Lambert, il a créé la MJC éponyme dès 1948. L’une des premières de France.
Bien que sur l’année, on les compte désormais au-delà des doigts d’une main, il s’avère tout de même plutôt rare de pouvoir réaliser une interview d’un centenaire. L’opportunité s’est présentée avec une figure castraise qui fête ses 100 ans ce dimanche : Joseph Sévérac, créateur d’une des premières MJC de France à Lambert. Nous l’avons saisie avec délectation.
100 ans ce dimanche ?
t oui, déjà ! Et je tiens à préciser que je lis encore tous les jours La Dépêche, ainsi que Midi Olympique, Marianne… Je suis né en effet le 4 août 1913 à Cuxac-Cabardès dans la Montagne Noire versant audois. Un an avant l’assassinat de Jaurès ! Mon père travaillait dans les Indirectes ; on dit les Impôts aujourd’hui. Il était donc «rat de cave» comme l’on disait à l’époque (rires).
La famille l’a donc suivi au fil de ses affectations ?
Paul Sévérac, fils de Joseph et Céline Gasc, a épousé Denise Cathala de Trèbes, dont le père travaillait à Lavelanet. Je fus l’aîné. J’ai eu deux frères, Jean et Georges, et une sœur, Lucienne. Nous sommes arrivés à Castres en 192, après être passés par Narbonne, deux ans, puis à Rieux-Minervois, où mon père a contribué à la création du club de rugby.
La famille s’installe à Castres, mais pas vous ?
Exact. J’achevais mes études à Limoux. Puis, en 1933, je suis devenu instituteur et j’ai été nommé en Normandie, où je suis resté jusqu’en 41. Entre-temps, je me suis marié à Étiennette Rouges, qui devint elle aussi institutrice.
Et de longues carrières au service de l’école publique laïque allaient commencer ?
28 ans pour moi, jusqu’en 1969. 30 ans pour ma femme, jusqu’en 71. À partir de 1941, mon épouse et moi-même étions en poste double à Lambert à Castres. Nous avons fini avec 7 classes.
A propos de chiffres, il y en a quelques uns que vous affectionnez particulièrement ?
Durant ma carrière, j’ai en effet présenté 130 candidats au certificat d’études : 129 reçus ! 12 premiers du canton et 7 deuxièmes. Autres chiffres : 4 ! J’ai connu les 4 titres du Castres olympique. Il n’y a que le dernier que j’ai vu à la télé. J’ai d’ailleurs écrit le livre «La Belle histoire du CO». . J’ai joué moi-même au rugby… puis au foot en Normandie. D’où d’autres chiffres, sous la forme d’une date : 1er juin 1942. Pour la «Une» dans le journal L’Auto (ancètre de l’Equipe, NDLR) . Dans mon village d’alors, Morville en Normandie, j’avais créé une équipe de foot avec le soutien du maire, un ami. Cet important minotier avait décidé de renforcer Les Perroquets de Landelle - à cause de nos maillots verts - en recrutant Edmond Delfour, capitaine de l’équipe de France et trois coupes du monde, Roger Rio et Payen, internationaux. Nous avions organisé un match de gala en présence d’un club «pro»… d’où la «Une».
D’autres chiffres ou dates chers ?
1944, date de la création d’une Amicale des anciens élèves de Lambert, qui a débouché en 1948 sur la création de la MJC de Lambert, l’une des toutes premières, puis sur la création du centre de vacances à Soulac sur Mer, qui existe encore. 2 enfants : Jean-Paul, né en 1952, qui fut instituteur à l’Albinque ; Suzette, née en novembre 40, qui fut enseignante à Labruguière. 2 petites filles et 3 arrières petits-fils, dont un est franco-anglais.
Une dernière date vous tient aussi à cœur ?
1930 : c’est l’année de mon adhésion au Parti Socialiste. Je dois être l’un des plus anciens militants de France… Mon père, qui avait été blessé durant la Grande Guerre et y avait perdu l’usage d’un bras, était, lui, un radical socialiste enragé (rires). C’était un ami de Docteur Roux et de Maurice Sarraut, ancien sénateur de l’Aude et directeur de la Dépêche assassiné en 1943."

2 août 2013

31 JUILLET CEREMONIE DE COMMEMORATION DE L'ASSASSINAT DE JEAN JAURES A CASTRES

2 août 2013

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2 août 2013

Cette commémoration a été une réussite parce que

Cette commémoration a été une réussite parce que nombre de gens de gauche sont venus assister à la prestation des « Grandes bouches » mais également mobilisés par le caractère unitaire marqué de cette manifestation. Ils l'ont dit : "La gauche ainsi rassemblée, à quelques mois des municipales c'est porteur d'espoir". Il n'est que quelques rares sectaires pour juger cette commémoration trop consensuelle, manquant d'une dimension révolutionnaire. A l'heure où nous allons commémorer le quarantième anniversaire du coup d'état de Pinochet au Chili le 11 septembre prochain ils me font penser à ces mêmes personnages qui lors d'une réunion publique de soutien à Allende, tenue à Castres, s'époumonaient au fond de la salle « Allende trahison » parce que le gouvernement d'union populaire avait refusé de donner des armes au MIR (extrême gauche chilienne). L'histoire à montré que le Président Salvador Allende n'a pas trahi son peuple et il l'a payé de sa vie. Le comportement de ces éternels sectaires a contribué à forger mes conviction de Social Démocrate assumé. Aux diviseurs de tous poils : « El pueblo unido jamas sera vincido » ! Et encore merci aux "Grandes Bouches" et à Gilles Guerin pour la lecture des textes de Jaurès.

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