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Ca va mieux en le disant !
30 janvier 2012

SARKOZY TRUSTE LES CHAINES DE TELEVISION POUR JOUER SON VA-TOUT

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Eva Joly, candidate EELV : Nicolas Sarkozy "termine son mandat comme il l'a commencé", il "protège les couches aisées et se préoccupe fort peu des souffrances des Français les plus modestes". ""Sous le prétexte fallacieux de lutter contre les délocalisations, Nicolas Sarkozy organise en pratique un transfert de plusieurs milliards des consommateurs aux entreprises, sans aucune contrepartie, affaiblissant au passage les collectivités locales".

François Rebsamen, Sénateur Maire de Dijon et Président du groupe socialiste du Sénat :"Le Président sortant a joué son va-tout, multipliant une de fois de plus les effets d’annonces et les changements de cap, pour tenter de reconquérir l’adhésion des Français. Ces mesures ficelées à la hâte, prises à deux mois de la fin de son quinquennat sont le signe de l’affolement d’un Président aux abois. "

"Nicolas Sarkozy leur promet la double peine : diminution de salaire avec la suppression programmée des 35h et perte de pouvoir d’achat avec l’augmentation de la TVA."

Najat Vallaud Belkacem, porte-parole de François Hollande : "La schizophrénie semble frapper à la tête de l'État. Le candidat semble peser lourd dans la tête du président. L'un voudrait promettre ce que l'autre n'a jamais pu - ni voulu - faire. Le premier espère encore que les Français ne tiendront pas compte de son action depuis 5 ans. Le second voudrait faire croire qu'il peut faire autre chose que ce qu'il a toujours fait... Des promesses.

Laisser les chefs d'entreprise et les salariés discuter (sans l'État !?) ensemble pour faire des accords, décider de la durée du travail, du salaire... La liberté du renard patronal dans le poulailler de l'entreprise ! On se dirige vers la semaine de 40h ? Vers la remise en cause des congés payés ?

D'après Nicolas Sarkozy, Les Français se méfient de ceux qui leur proposeraient "des rêves à bon marché"... Ce n'est pas le propre du pouvoir actuel, en effet. On voit plutôt là un cauchemar très couteux !"

Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche : "Tout ceci est une politique à l'allemande: on a eu le sentiment à un moment donné que Nicolas Sarkozy était candidat à être chancelier socialiste de la République fédérale allemande."
"Ca va saigner toujours pour les mêmes. L'augmentation de la TVA va ponctionner 13 milliards d'euros sur l'économie du pays. 85% de cette somme sera financée par les ménages et seulement 15% par les revenus financiers",
Eric Coquerel, conseiller spécial de Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche : "Nicolas Sarkozy se giscardise. Avant il était injuste et talentueux, désormais il est injuste et incompréhensible."

"Au nom de la comparaison avec l'Allemagne, il nous a tout simplement annoncé la dislocation de ce qui restait de notre modèle social. Il aura été jusqu'au bout le président de la contre-réforme."
"L'histoire des 30 % sur le logement c'est un gadget. Ca avantage les gens qui ont déjà les moyens de se payer un logement."

Jean-Michel Baylet, président du PRG: "Tout au long de son entretien, le président s'est montré mal à l'aise et dépassé. Fuyant son bilan et ses responsabilités, s'en prenant aux 35 heures et aux collectivités locales pour justifier un déficit public qu'il a largement contribué à creuser, il s'est laissé enfermer par les journalistes dans les incohérences de ses politiques successives. Sa charge contre les collectivités locales était mal venue de la part d'un président de la République. Ce sont les collectivités qui assurent la pérennité des services publics face aux démissions successives de l'Etat".

Marie-George Buffet, députée PCF : "Le candidat président a mobilisé six chaînes pour nous rejouer la partition de l'austérité obligatoire. Décidément au Fouquet's on nous repasse toujours les mêmes plats: serrage de ceinture pour les salariés et cadeaux aux patrons avec en prime la casse du code du travail au nom de la 'négociation' par entreprise (...) On demande aux salariés de choisir entre leur emploi ou leurs salaires (...) Tout cela est injuste et inefficace".

Alain Bazot, président de l'UFC-Que Choisir : "Avec 1,6 point de TVA en plus, c'est 300 euros de dépense supplémentaire annuelle pour les ménages, notamment les plus modestes qui ne pourront pas faire appel à l'épargne pour maintenir leur consommation".

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