COMMENTAIRE PIQUE SUR LE WEB

            AFFAIRE WOERTH-BETTENCOURT : LE POINT SUR UNE AFFAIRE D'ETAT

          Suspicion légitime !

"Tous les épisodes de cette procédure laissent planer plus d’un doute sur la volonté de laisser faire la justice de manière libre et indépendante.

1 / Le choix du procureur pour ouvrir des enquêtes préliminaires, délégitimé par les écoutes qui le mettent en cause dans un des volets de l’affaire.
2 / La façon de procéder du procureur Courroye qui saucissonne les éléments du dossier en autant d’enquêtes préliminaires pour essayer d’enliser le scandale naissant.
3 / La différence de traitement qui caractérise l’action du procureur concernant les personnes impliquées. Madame Tribout sera entendue plus d’une dizaine de fois portée manu militari par les enquêteurs chargés de l’entendre, et monsieur Woerth attendra d’être auditionné bien plus tard dans le calme et sans pressions.
4 / Les fuites au Figaro de l’audition de madame Tribout, orchestrées pour essayer de décrédibiliser ses propos sur les enveloppes et les fond versés aux politiques.
5 / Le refus persistant de désigner un juge d’instruction sur l’ensemble du dossier, malgré les mensonges et l’évident conflit d’intérêt avérés du ministre du travail.
6 / Les moyens illégaux utilisés par le procureur Courroye pour essayer de retirer à la juge le seul volet qui lui échappe et qui pose problème à cause des « petits papiers »
7 / Le temps employé par le parquet de Versailles pour que cesse cette mascarade, qui donne aux différents acteurs de ce scandale d’état, tout le temps de mettre de l’ordre dans leur passé.
8 / Le choix du procureur de Versailles de faire vérifier les éléments des enquêtes préliminaire par le procureur Courroye lui même, énième hérésie.
9 / La concordance des temps dans le choix du procureur de Versailles qui semble avoir attendu l’épilogue de la réforme des retraites pour agir.
10 / Les nouvelles révélations sur les actions de présumées barbouzes, qui ont volé du matériel appartenant à des journalistes d’investigations suivant l’affaire.

Le scandale judiciaire, qui entoure le scandale politico-financier, laisse planer bien peu de doutes sur la réelle volonté de la justice de faire éclater la vérité, et l’on tremblera en pensant à ce que pourrait devenir la justice en France, si demain par la volonté de justiciables qui se placent aux dessus des lois, le juge d’instruction devait disparaître. "