COMMENTAIRE PIQUE SUR LE WEB

"Il ne s'agit pas de l'affaire Bettencourt mais de l'affaire Woerth-Bettencourt. Parler de l'affaire Bettencourt est particulièrement réducteur dans ce scandale judiciaire et politico-financier. Le procureur Courroye en saucissonnant le dossier en autant d'enquêtes préliminaires a atteint son but et polarisé toute l'attention sur la seule partie qu'il ne gère plus, celle de l'abus de faiblesse qui oppose mère et fille. Le procureur hors la loi qui se permet d'ouvrir un autre enquête préliminaire contre la seule personne désireuse de faire éclater la vérité, la juge Prévost-Desprez,  n'est même pas rappelé à l'ordre par sa hiérarchie. Il est pourtant lui, un habitué des fuites, puisque le Figaro avait divulgué des comptes rendus partiels d'auditions de la collaboratrice des Bettencourt qui parlait des fonds versés aux politiques, le jour même de son audition. La Garde des Sceaux se ridiculise chaque jour un peu plus en laissant se détériorer le climat à l'intérieur de l'institution qui comme chacun peut le constater devient détestable. La politisation de la justice est due d'abord et avant tout aux politiques qui refusent que la justice s'applique dans leur rangs. Dans une démocratie digne de ce nom, est il en effet imaginable, que l'actuel ministre du travail puisse ainsi s'y soustraire et rester en place. Sans monsieur Woerth il n'y aurait sans doute jamais eu d'affaire Bettencourt, ni de scandale judiciaire."

L'enjeu derrière tout cela c'est l'instruction "normale" du dossier Woerth-Bettencourt avec à l'horizon le financement de la campagne des présidentielles de Sarkozy et de l'UMP. Le procureur Courroye se bat depuis plusieurs mois pour saucissonner cette affaire et la vider de son contenu. Il manoeuvre tout aussi grossièrement pour que la juge Prévost-Desprez soit dessaisie de cette affaire. Devinez qui va gagner ?

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