Cette commémoration a été une réussite parce que

Cette commémoration a été une réussite parce que nombre de gens de gauche sont venus assister à la prestation des « Grandes bouches » mais également mobilisés par le caractère unitaire marqué de cette manifestation. Ils l'ont dit : "La gauche ainsi rassemblée, à quelques mois des municipales c'est porteur d'espoir". Il n'est que quelques rares sectaires pour juger cette commémoration trop consensuelle, manquant d'une dimension révolutionnaire. A l'heure où nous allons commémorer le quarantième anniversaire du coup d'état de Pinochet au Chili le 11 septembre prochain ils me font penser à ces mêmes personnages qui lors d'une réunion publique de soutien à Allende, tenue à Castres, s'époumonaient au fond de la salle « Allende trahison » parce que le gouvernement d'union populaire avait refusé de donner des armes au MIR (extrême gauche chilienne). L'histoire à montré que le Président Salvador Allende n'a pas trahi son peuple et il l'a payé de sa vie. Le comportement de ces éternels sectaires a contribué à forger mes conviction de Social Démocrate assumé. Aux diviseurs de tous poils : « El pueblo unido jamas sera vincido » ! Et encore merci aux "Grandes Bouches" et à Gilles Guerin pour la lecture des textes de Jaurès.

Comments

[Bernard Cottaz-C]

Dans son article où il dénonce les sectaires et diviseurs de tous poils, Jean-François Gilmer aurait du mieux choisir sa référence. Le chant révolutionnaire qu'il cite, "El pueblo unido jamas sera vincido", est devenu le symbole de la lutte d'un peuple sud-américain (le peuple chilien) contre la dictature imposée par les Etats-Unis, les mêmes Etats-Unis devant lesquels le gouvernement dirigé par son parti (le PS) vient de se coucher en refusant le survol de notre territoire à l'avion d'un président sud-américain démocratiquement élu. Le résultat, en dehors de la honte que tout citoyen français devrait éprouvé devant le traitement indigne infligé à Evo Moralès, président de l'Etat plurinational de Bolivie, est que tous les pays du Mercosur ont décidé de rappeler leurs ambassadeurs pour consultation et ne les renvoyer à Paris que lorsque le président Evo Moralès se dirait satisfait des excuses reçues. Quel coup porté à l'amitié et à l'admiration que nombre de sud-américains ont pour la France !

Voilà l'incroyable soumission à laquelle est rendue notre pays au moment où l'UE décide (avec l'accord de la France) d'entamer les négociations pour l'ouverture du Grand Marché Transatlantique. Quelle confiance accorder à ceux qui plie à la première injonction de l'Empire ?